Le Canon 5D Mark III tant attendu enfin révélé.

Véritable dynamiteur d’un mur autrefois infranchissable séparant le monde de la photo de celui de la vidéo, le Canon 5D mark II a il y’a quatre ans irrémédiablement modifié les règles qui régissaient maints univers distants.

Le Canon 5D Mark II, un prodige au succès planétaire et inattendu,

Instrument formidablement puissant et polyvalent, on l’a retrouvé entre les mains de réalisateurs bluffés par son aptitude à exploiter la profondeur de champ. Son mode vidéo qui n’aurait pu être qu’un gadget, a mythifié le Mark II sitôt sa sortie.

 

Le temps de la relève : Canon 5D Mark III

Après des années de conjectures, de spéculations, et de phantasmes, le Mark III vient d’être officiellement révélé. C’est pour nous un événement parce que le mark II, tout comme la GoPro HD hero, sont des instruments qui révolutionnent la création et permettent de produire à moindre des coûts des contenus d’une très haute tenue technique, n’exerçant aucune censure sur la créativité des indépendants. Beyond the Speed of Spirit,  à l’instar de nombreux sites certes modeste en terme de moyens, se nourrit d’exigence et de défis, rendus notamment possibles par des révolutions telles que le 5D Mark II.

 

Concrètement, quoi de neuf ?

Naturellement, le capteur plein format 24×32 plein format, pierre angulaire du succès du Mark II, est reconduit dans une nouvelle version capturant 22,3 millions de pixels. Beaucoup plus novateur que la simple évolution de résolution ne le laisse penser (22 contre 21), il est notamment spectaculairement performant en terme de sensibilité (très étendue 100 à 25600 iso). Un système d’amortissement vient diminuer le bruit induit par la manipulation du boitier, le tout épaulé par un nouveau processeur d’image promis 17 fois plus rapide que son prédécesseur. Le shoot en rafale gagne 2 images par seconde (6 contre 3,9) .

 

La vidéo, fille aîné de l’héritage du Mark II atteint la maturité.

On ne prétend pas ici parler ou évoquer avec un ton assuré les mérites ou faiblesses prévisibles du Mark III mais on en sait assez pour rappeler que si le MarkII produisait des perles capable de rivaliser avec des caméras 35mm, il fallait s’armer de courage, non seulement pour filmer mais également pour monter sa progéniture HD.

À cet égard, et en stockant de la vidéo au format H.264 en Full HD et HD (jusqu’à 60 FPS, ou images par seconde), le nouveau venu va résoudre pas mal de problèmes rencontrés jusqu’ici et multiplier le nombre des logiciels capables d’en découdre avec ses enregistrements. Reste un constat marquant consistant dans l’absence d’un autofocus continu en mode vidéo..  C’était une des complexités majeures du Mark II, défaut accentué par sa principale qualité, à savoir la profondeur de champ, on peut donc s’étonner que cette contrainte n’ait pas été travaillée.

Retenons également un mode de prétraitement permettant d’intégrer deux photos côte à côte, son aptitude à travailler en parallèle avec des SD Cards et compact flash, son esthétique très sensiblement revue (plus de rondeur et de douceur, qui semble séduire lors des premiers contacts) et l’avantage d’un boitier désormais tropicalisé en alliage de magnésium.

Le nouveau Béné de Canon n’est pas le successeur du mark II (celui-ci continuera à être vendu tout au long de l’année 2012) mais bien son grand frère venu épauler et prolonger un concept bien né.


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