Forza 4, le Test définitif. le Roi est mort vive le Roi!

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Fidèle à la Playstation depuis le début et ceci grâce à son jeu vedette Granturismo, je n’imaginais pas rédiger un jour une ode à la gloire de son concurrent, Forzamotorsport.

Et bien ce jour est arrivé …

On peut dire qu’il apprennent vite chez Turn 10, en 4 éditions avec seulement 2 ans d’intervalle entre chaque jeu, il se sont hissés sur la plus haute marche du podium.

Forzamotorsport 4 vient de s’imposer comme la meilleure simulation de course automobile toutes consoles confondues. Après un Granturismo 5, longtemps, trop longtemps attendu et pour finir, plutôt décevant. L’éditeur américain avait la voie dégagée pour dévoiler un an après le meilleur jeu de course.

Ayant suivi de près le développement de cette nouvelle édition, il faut croire qu’il y a une grande capacité d’analyse et d’écoute chez Dan Greenawalt, Directeur de création de Turn10. Ce qui a beaucoup manqué à Kazunori Yamauchi pour la création de GT5. Pratiquement tous les défauts, imperfections et … frustrations que nous pouvions observer sur les séries des GT, et bien Forza y a répondu point par point en les effaçant, presque tous.

 

Leçon de marketing 

Première grande leçon, celle d’un des lancements de jeu des plus réussi.

Le teasing (Le teasing est une technique publicitaire qui vise à éveiller la curiosité du contact pour augmenter l’attention portée au message et à sa mémorisation – d’après le site définitions-marketing.com).

On peut dire que Turn 10 à su nous tenir en haleine tout au long du développement.

Des mises à jour en permanence pour révéler à la fois les nouveaux modèles, les modes de jeu, les circuits (nouveaux ou améliorés), les making off.

En étant présent dans les principaux salons et même les plus secondaires à travers le monde, en étant partenaire de grandes manifestations sportives, en étant à l’écoute de sa communauté de fans sur la toile, en les nourrissant d’information en primeur … bref, l’éditeur américain à témoigné d’un véritable respect envers ses joueurs.

Cette 1ère étape désormais primordiale dans un lancement de produit quel qu’il soit, a été totalement ignorée par Polyphony Digital, ce qui a nuit à son image et à fait naître une grande frustration auprès des joueurs lors de la sortie du 5ème opus de Granturismo.

 

Vitrine de rêve

Le second point fort de cette nouvelle édition, le garage. Le jeu propose de prendre le volant de plus de 500 modèles, de la citadine (mais déjà très sympa à prendre en main dès le début du jeu) en passant par les prototypes vedettes des plus grands salons jusqu’aux meilleures supercars du moment. Une grande majorité de modèles sont européens avec le retour des plus grands labels tels que Ferrari (599 GTO inside !!!), Lamborghini avec la Sesto Elemento et l’arrivée très récente de l’Aventador depuis la 1ère DLC.

Je ne reviendrai pas sur ce manquement de la part de GT, mon ami Hyperion s’étant largement exprimé dessus. Bref, il y en a pour tous les goûts sauf bien sûr la perte de la marque de Stuttgart remplacée au pied levé par le préparateur RUF, mais nous n’en voudrons pas au développeur américain (voir article précédent sur les raisons du départ de Porsche).

Pour continuer a enfoncer le clou avec son concurrent nippon, je n’arrive toujours pas comprendre pourquoi ce dernier n’a jamais proposé de nouveaux modèles chez Ferrari, Lamborghini ou Bentley, … Pour moi c’est la preuve qu’ils ont été dépassés par les délais et le coût de développement et l’exigence peut-être trop grande du Patron à vouloir trop finaliser leur modèle … je ne parle pas de l’obstination à vouloir imposer trop de modèles japonais au reste du monde (80%).

 

L’élève à deux doigts de dépasser le maître 

 

Second point fort étant jusque là chasse gardée de GT, le réalisme de la modélisation. L’élève à atteint le niveau du maître sans toutefois le dépasser. Le réalisme des voitures est bluffant et j’y suis sensible. Quel plaisir de voir et revoir sa course, notamment après une cession d’essai sur le Top Gear Test Track en mode couvert (avec les vrais nuages so british). Le replay reprend chaque angle de caméra de la célèbre émission de la BBC jusqu’à reproduire certains flous dut à un caméraman qui aurait du mal à suivre le stig, bluffant !

GT n’a pas été capable de reproduire ce dernier point que tout «TOP GEAR addict » attendait avec impatiente lors de l’annonce de l’intégration de ce circuit dans le jeu japonais.

Je ne vous parle pas de la gestion des dégâts assez réaliste et plutôt amusante, surtout lorsque qu’un modèle de près de 300 000 € perd son pare choc et franchi la ligne d’arrivée en miettes, là où, mais je ne voudrais pas tirer sur l’ambulance, GT5 propose de faire « fondre » un avant de voiture comme un bon vieux chamalow.

Je ne vous parlerais pas non plus des millions de possibilités de personnalisation des modèles avec les stickers, peintures, … voire de l’intégration de certains préparateurs pour le changement d’éléments de carrosserie (Brabus, …). Je vous invite à faire un tour sur certains forums (www.forzamotorsport.fr) où vous pourrez trouver des contests entre joueurs proposant la reproduction exacte de modèles mythiques de préparateurs allemands et américains, un vrai régal et un vrai plus sur la durée du jeu.

 

Installez vous à bord de l’Autovista

Même si vous n’êtes pas équipés du système Kinect mais, comme votre serviteur, d’une « vulgaire manette », vous pouvez découvrir de nombreux détails de vos modèles favoris, ouvrir ses portes, son coffre, son capot ou bien vous installer à bord, bref, vous pouvez admirer la finition des plus beaux modèles de la production actuelle sous tous les angles tout en apprenant une multitude d’informations grâce à l’avis expert et souvent décalé de l’ami Jeremy Clarkson de Top Gear.

Aux premiers abords, cela peut-être considéré comme un gadget mais ce nouveau mode deviendra un argument imparable pour tous les fans et il faut avouer que la modélisation des voitures est impressionnante et que l’on peut y passer un bon bout de temps avec un plaisir immense.

 

Circuits et continents

En plus des voitures, vous découvrez tous les grands circuits via google earth, ce qui permet pour les amateurs de géographie de vous situer dans le monde. Les circuits fictifs tels que Camino Viejo ou Fujimi Kaido sont à nouveau présents et plus magnifiques que jamais. En plus du Top Gear Test Track, une nouveauté imaginée par Turn 10 vaut le détour, le circuit des Alpes, splendide.

Un petit regret toutefois, le circuit de Spa Francorchamps manque à l’appel et peut-être un jour nous aurons le plaisir de courir sur le HTTT (Castelet ex Paul Ricard).

Désormais, je me surprends à rêver de l’intégration d’une partie de l’autoroute menant à la Boucle Nord du Nurgburgring. Un petit 300 km/h en doublant les camions et les monospaces avant de franchir les barrières de l’enfer vert serait le pied !

 

Concert

Autre point fort de Forza 4, le son exceptionnels et presque parfait des moteurs, vous êtes au cœur de la voiture. De gros efforts ont été faits dans ce sens, les sensations n’en sont que plus réalistes, les moteurs gagnent en force, en rage et en puissance. Rien que pour le plaisir d’entendre encore mieux un 6 en ligne, un V8 américain ou un noble V12  rugir vous vous précipiterez acheter un échappement de compétition, du bonheur à l’état pur. A croire qu’ils ont pris les commentaires des joueurs de GT 5 point par point pour les gommer dans leur version.

 

Le meilleur feeling au monde 

Du bonheur à l’état pur je vous dis ! Le poids des véhicules, l’adhérence, l’impression de vitesse … tout y est pour que vous soyez encore plus proche de la réalité. Gran Turismo 5 était clairement le leader sur cette partie de « real driving simulator ». Et c’est là que Forza 4 a enfoncé le clou, pour atteindre des sommets que l’on n’envisageait même pas.

En effet, Turn 10 a complètement revu ce point, avec notamment un partenariat avec Pirelli pour obtenir des données sur la gestion de l’adhérence. Le résultat est réellement fantastique, le feeling de l’adhérence des pneus est excellent et le comportement global des voitures est bien plus vivant que sur GT5, les transferts de masses sont bien plus marqués. Chaque voiture a son comportement qui lui est propre, avec notamment des Muscle Car qui donnent réellement l’impression d’être des paquebots suralimentés. Concernant les drifts, ils sont bien plus faciles et agréables à tenir que dans un GT5, avec une gestion de l’adhérence bien plus logique. Bref Forza Motorsport est parfaitement jouable et procure énormément de plaisir même avec une simple manette.

En ce qui concerne les aides au pilotage, nous n’avons qu’une seule religion chez BSS : Le totalement déconnecté, certes il faut un petit temps d’adaptation mais une fois les bases acquises, cela devient très vite grisant. Prenez une Ferrari 365 GTB « Daytona » vous verrez !

 

Challenges et gymkhana

Lors des dix saisons de votre carrière, vous ferez un tour du monde des plus grands circuits en enchaînant les courses selon les voitures que vous aurez relativement facilement accumulées dans votre garage. De plus, de nouveaux défis comme renverser des quilles, passer des portes ou slalomer dans la circulation sont désormais proposés au cours de votre parcours … nouveautés idéales pour les soirées entre Fanatics Fathers (voir article précedent).

 

Comment vous brouillez avec vos amis 

Belle innovation de ce côté également avec l’arrivée du mode RIVAL, l’intégration de ce nouveau mode ajoute du challenge à ce Forza 4. Régulièrement, des défis son lancés à la communauté de joueurs. Vous êtes opposé aux voitures fantômes de vos amis pour vous poussez à vous surpasser. Selon si cet ami/rival est haut placé, vous aurez une prime allant jusqu’à 150.000 Cr que vous gagnerez si vous battez ce temps. En outre, si votre ami bat votre temps, vous serez informez en temps réel dans le jeu afin d’aller reprendre votre première place !

 

Critiques non partagées 

En lisant quelques forums, certains amateurs désapprouveraient que le niveau de difficulté du mode carrière ait été revu à la baisse. Une relative facilitée qui s’accompagne de l’absence de caprices de la météo et du mode nuit.

Pour ma part, je trouve que la difficulté s’accroît au fur et à mesure de votre progression dans le jeu et que la concurrence devient de plus en plus incisive. Et en ce qui concerne la météo et la pénombre, je déteste rouler sur le mouillé et ne rien voir, donc c’est tout bon !

« AVE CAESAR, MORITURI TE SALUTANT » (formule souvent employée dans les arènes romaines !)

En vérité, je vous le dis, la guerre entre Microsoft et Sony ne fait que commencer.

La concurrence ça a du bon et c’est dans c’est en ce sens que nous pouvons nous délecter d’une telle compétition entre développeurs et méga éditeurs de jeu vidéo.

Car j’ose imaginer que les petites fourmis de Polyphony Digital, qui ont longtemps crues êtres les seules sur le marché, ne vont pas se laisser faire.

Désormais vous n’êtes plus la référence du marché Maître Kazunori.


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