Starboy, DAFT PUNK s’invite pour le WEEK-END.

Trois ans après Random Access Memories, les Dafts Punks sont de sortie à travers une collaboration avec Abel Tesfaye AKA THE WEEKND.  Et alors ?

Alors c’est toujours bon à savoir et puis le lustre surnaturel dont s’orne tous ce que touche Daft Punk relève désormais de la loi universelle, bref, même si je ne connaissais pas (ou à peine) the WeekNd en dépit des 15 millions d’écoutes mensuelles qu’il cumule sur Spotify ( 3x plus que les Dafts & 100 fois plus que Raphaël et Benabar réunis, mais je m’égare), le sceau DF m’a scotché instantanément. Une heure et 17 écoutes plus tard, je retiens les trois premières secondes d’ouverture. Peut-être la nostalgie du son des premières vendanges de cette micro-cuvée versaillaise devenue une appellation, mais oui, il y a cette torsion sensuelle et organicométallique dans l’ouverture du morceau. Cependant, il ne faut rien attendre au-delà (ce n’est que mon avis) et si le beat est bon, on ne peut pas non plus se retrouver cul par dessus tête lorsque Houdini fait disparaître un lapin.

Je retiens tout de même et pour le sourire quelques lyrics qui donnent au titre un peu de substance :
« I’m in the blue Mulsanne bumping New Edition »

« Now she hit the grocery shop looking lavish
Star Trek roof in that Wraith of Khan »

« We don’t pray for love, we just pray for cars »

Impossible de renoncer à l’exigence qu’inspirent les réécoutes sempiternelles de Random Access Memories ou le visionnage de l’ovniesque Eden Lost In Music dans lequel l’apparition de Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo à l’aube de leur carrière fortifient encore l’idée du mythe.

Si vous n’avez pas déjà croisé le morceau : Starboy, The Weeknd. Plus important, ne passez pas à côté du documentaire « Daft Punk Unchained »

“Peut-être la nostalgie du son des premières vendanges de cette micro-cuvée versaillaise devenue une appellation, mais oui, il y a cette torsion sensuelle et organicométallique dans l’ouverture du morceau” 

La critique est aisée et l’art est difficile mais c’est faire honneur au talent de Daft Punk que de relever les rares moments, ou pour mieux s’élever par delà le fog de la production musicale ordinaire, il leur faut mettre un pied à terre.

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