Démo Forza Motorsport 4 : premier rendez-vous.

Bienvenue, vous êtes chez vous.

Nous y sommes, le Forza nouveau est presque là..  La moindre des choses, c’était tout de même de vous donner un ressenti sur le bébé de Turn 10 à travers la démo disponible depuis le début de la semaine sur le Xbox live (Abonnement Gold Obligé). Faisons simple, la perception immédiate, c’est que l’on est bien chez soi : les évolutions enrichissent l’interface clinique de Forza 3, sans l’alourdir. C’est douillet mais efficace. Dans la démo, ce n’est pas l’opulence, et le mode Autovista n’est pas de la partie, pas plus que le mode carrière. Rien d’étonnant ou de fâcheux là-dedans, mais j’ai regretté ma bolée de Clarkson. Nous est donc proposé une course rapide ou une confrontation en ligne que je n’ai pas pu testée. On y reviendra de toute façon lors de la sortie du jeu complet, et ce n’est pas le plus important..  C’est la physique qu’on attend au tournant, et Forza 4 a sérieusement misé  la dessus, dixit Dan Greenawalt. Allons droit au but, c’est assez spectaculaire et la texture de la conduite, les premiers grondements du moteur, la vue intérieure syncopée, et la silhouette de la voiture vibrant au rythmes de l’accélération, ou s’inclinant carrément avec la pression du couple moteur sont glorieusement excitants.

Les sensations et l’exubérance à l’honneur.

L’organique est de retour,  et la sensorialité généreuse, presque grasse de Forza, me prive d’emblée de mon esprit critique..  Le démarrage est du même acabit, et le doigt un peu lourd sur l’accélérateur anéantit une bonne quantité de gomme dans une trainée fumeuse et chaloupée. Du bonheur on vous dit : et c’est vrai que s’il est difficile de commencer les comparaisons avec GT5, on ne peut s’empêcher de préférer ce ressenti physique, tellement plus communicatif et séduisant que la sécheresse haut perché de l’icône japonaise. J’ai un peu joué avec la grosse américaine pataude histoire de bien décomposer les réactions et avoir le temps de bien comprendre ce qui se passe..  Pas de surprise, la Pontiac était déjà passablement moisie il y a 42 ans et le temps a continué à pousser ses travers dans la mauvaise direction. Cela dit, on sent les pneus constamment à l’agonie de façon un peu moins caricaturale que dans mon souvenir, et si les dérives sont possibles à toutes les allures, on a moins l’impression d’un caddy de supermarché précipité sur une patinoire.


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