Ça y’est, le voile vient d’être levé par Ferrari sur l’une des automobiles qui fera l’année 2012 et ne manquera pas d’animer des comparatifs impensables, j’ai nommée : la F12 Berlinetta.
La subjectivité est envahissante lorsque l’on découvre la F12 Berlinetta in Flesh and Blood , mais bon Dieu que c’est bon d’être aussi incroyablement dépassé dans ses expectatives. Les expressions toutes faites ne vont pas manquer de pleuvoir, mais elle a vraiment la beauté du Diable. Les spéculations stylistiques auxquelles nous nous risquions il y a deux jours avaient du bon mais elles n’auguraient pas d’une telle claque. On a repris l’héritage de la FF mais pour le parfaire et l’épanouir sans le compliquer de contraintes, bref, ne demeure que la pureté et la sauvagerie féline. Je ne peux parler que pour moi mais je doute que la F12 Berlinetta déçoive qui que ce soit.
Comme nous l’écrivions déjà dans un post mis en ligne la semaine dernière, la F620 représente pour Ferrari une pièce majeure dans la partie d’échec, succession de bluff et d’attaques violentes, que se livrent les les constructeurs de sportives extrêmes. La 458 a partiellement rempli sa mission en livrant une copie presque sans faute, et en conservant un équilibre satisfaisant entre modernité et sensations, mais la FF qui a fait coulé beaucoup d’encre, si elle est un succès commercial, n’a pas réuni les suffrages d’un bon nombre de puristes.
“si la notoriété d’un Blason peut lui permettre de braver la désapprobation des amateurs et de la presse, cela ne peut durer qu’un temps”.
Video provided by Ferrari.com
La réussite commerciale d’une marque telle que Ferrari n’est pas immédiatement connecté à l’authenticité et à l’excellence de sa gamme en terme de sportivité, mais l’histoire montre que si la notoriété d’un Blason peut lui permettre de braver la désapprobation des amateurs et de la presse, cela ne peut durer qu’un temps.
Ainsi, si des modèles tels que la California sont miscibles dans une gamme cohérente et respectueuse de l’ADN de la marque, c’est l’adjonction d’épices saturés à l’instar d’une F430 Scuderia ou d’une 458 Spyder qui contrebalancent les concessions momentanées. Ferrari n’a pas perdu de vue la subtilité d’une recette qu’il a presque toujours maitrisée à la perfection et nous régale aujourd’hui d’une authentique bombe, manifestement conçu pour la mise en orbite.
Reste désormais à soumettre la nouvelle venue au palais délicat et versatile de l’amateur éclairé et fortuné. Ce dernier courtisé des vagues inlassables de nouveautés toujours plus superlatives ne sera pas facile à envoûter.
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