Chevrolet Corvette, épisode 7 : Le retour du Stingray (la Raie à Éperon).

Le Chevrolet Corvette C7 2014 recouvre ses gallons de mythe et  revendique son héritage fameux : Stingray elle redevient. Mais pour une fois, bien loin des promesses ronflantes ( Wind Gordini ) la Corvette pousse son talent pour se muer en ce que la C6 laissait augurer.

Révélée au salon de détroit après des mois de spéculation et une intense campagne de séduction, La Corvette C7 affiche un équilibre parfait 50/50 et un poids encore en baisse, tout cela notamment grâce à un châssis en aluminium associé à de nombreux éléments en fibre de carbone tel que le toit.

Le V8 6,2 est totalement nouveau, proposant l’injection directe, l’optimisation de la consommation avec une gestion variable de la cartographie moteur et monte en puissance pour atteindre les 450ch (437 ch pour la dernière génération de la C6). On pourra choisir  entre une boîte manuelle décomposant ses courtes courses en 7 façons ou une automatique à 5 rapports sans doute beaucoup moins ébouriffante. Ça n’étonnera dès lors personne que le 0-60 miles (0-97km/h) tombe sous les 4s et que la Vette 7 distance la barre des 300km/h.

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« L’heure est venu de tourner la page de cet affront constant fait à la Corvette, laquelle s’incarne dans une enveloppe qu’il sera difficile d’ignorer »

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Le principe des modes de conduite configurable à la volée faisant rage, le manettino made in Kentucky permettra de sélectionner 5 profils de gestions associant des préférences de réglages de suspension, d’injection et le degré d’indulgence des aides au pilotage (Weather, Eco, Tour, Sport, & Track). La suspension justement qui pour autoriser une telle liberté reconduit la technologie magnetic ride et proposera un ressenti amélioré au diapason de la nouvelle direction électrique dont Chevrolet vante la précision quasi révolutionnée.

[/three_fifth_last] Bon, le topo technique de C7, vous en avez déjà amplement fait le tour, mais il est difficile de ne pas noter la disposition immédiate d’un pack Performance « Track 51 »  (différentiel à glissement limité, carter sec, un refroidissement amélioré, kit aérodynamique) qui démontre le degré d’achèvement de ce superbe bébé métisse, à l’ADN influencé par les longues visites chez son Oncle d’ Europe. À preuve les C6 Z06 et ZR1 qui avaient réalisé des chronos stratosphériques à l’occasion de leur mise à jour ( 7,18s et 7,22s) en 2011, sans que cela d’ailleurs n’émeuve véritablement le Landernau pourtant par ailleurs toujours incroyablement prompte à s’émouvoir des chronos de la GT-R et de ses rivales néanmoins teutonnes.

Cette dichotomie, nous l’avons récemment soulignée dans notre article dédié à la Corvette C6 que nous validions en tant qu’une option convaincante à l’heure de choisir une sportive raisonnablement tarifée en occasion. L’heure est venu de tourner la page de cet affront constant fait à la Corvette, laquelle s’incarne dans une enveloppe qu’il sera difficile d’ignorer. La plastique est radicale, osée mais pas sans intelligence, et s’il faudra du temps pour trancher, c’est la contemplation en Fibre et en aluminium qui sera révélatrice.

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[one_half]La Corvette fait peau neuve mais la formule confine à l’euphémisme tant la refonte est profonde. Le voyage de cette légende vers un adoubement européenn, c’est peut-être pour cette fois, mais quoi qu’il arrive, cette Stingray a vraiment une gueule de vainqueur, et c’est en l’occurrence un vrai compliment.[/one_half][one_half_last]14corvette-gallery-full-5[/one_half_last]


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