Pour une voiture très loin de faire l’unanimité, vous me direz que l’on voit beaucoup, que l’on parle finalement beaucoup de la Bugatti Veyron. Longuement critiquée, moquée durant sa phase de développement, cet objet rare et n’appartenant plus tout à fait à l’univers automobile reste bel et bien un mystère que peu d’entre nous auront le bonheur de percer.
Sans être racée, ou belle d’une façon absolue, ses formes et ses caractéristiques s’interpénètrent si intimement qu’il n’est plus possible de dissocier les unes des autres. Ainsi, la croupe de la Veron, incroyablement charnelle si vous y regardez à deux fois sera pour toujours l’expression d’une performance ultime. Ses optiques de vieille A6 qui semblent jeter un regard vaguement concerné alentours sont aussi les yeux d’un monstre définitif ne se connaissant aucun prédateur. Comme je l’écrivais déjà dans un post récent, les chiffres distillés par la Veyron ne peuvent être regardés froidement, il faut se prêter au jeu des comparaisons, les garder en bouche et leur faire rendre chacun de leurs arômes, se laisser griser par leur folle intensité..
Mais pourquoi diable est-ce que je vous raconte tout cela ? Simplement pour vous inciter à regarder ce comparatif publié par le magazine Road&track. On n’est certes pas dans l’exploration savante d’une expérience automobile à la manière d’un Evo, mais rendons justice aux Américains, ils savent faire le spectacle. Ici, Porsche 911 Turbo S, Nissan GT-R millésime 2011 et Bugatti Veyron Supersport s’affrontent dans les exercices du 0,100km/h, 0-160km/h, et 0-257km/h.. avec des résultats que je vous laisse découvrir..
À un tel niveau, il va de soi que le sentiment de pouvoir voler et de s’arracher à sa condition d’être humain dépend directement des 7cm que votre pied devra parcourir pour atteindre la butée de l’accélérateur. Aussi Simple que ça.
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