En septembre 2013, Ron Howard va révéler à un public hétérogène de profanes et de passionnés son interprétation de la rivalité épique qui opposa Niki Lauda et James Hunt : RUSH. L’empreinte artistique du réalisateur à travers ses longs métrages laisse espérer le meilleur ; en attendant, la bande annonce du film fait plus que saliver, et notre Bonneville me somme de vous la livrer toute crue.
Autour de l’accident survenu au cours du Grand Prix de F1du Nurburgring 1976 (le vrai, la Nordshleife) qui faillit le tuer et le mutila cruellement, RUSH raconte la rage et le courage à force desquels Niki Lauda revint en à peine quelques semaines sur les circuits afin d’en découdre avec son adversaire de toujours : James Hunt.
Les acteurs sont plus vrais que nature, avec une mention spéciale pour Daniel Brülh (Niki Lauda) devenu le double de son personnage. La photographie colle d’entrée un uppercut et restitue toute la colorimétrie tapageuse des années 70, son mélange de fringues moites, de cheveux longs, de fureur et de liberté… c’est toute une époque qui s’échappe déjà des quelques images montées avec une poésie frénétique, et la promesse de voir le sport automobile, et l’automobile tout court, célébrés dans l’extase.
« The closer you are to death,
the more alive you feel »
James Hunt.
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