À l’occasion du bref essai de la Ferrari f458 Spider, nous avons capturé quelques sérieuses vocalises d’un monstre musicien.
Un premier contact avec la Ferrari F458 Spider. Au volant, un conducteur averti puisqu’avec plusieurs milliers de kms au compteur sur la 458 (normal?) I.J Saberston connaît bien l’auto. La musique est là, mais on note une une toute petite perte de rigueur et un ressenti de direction subtilement plus lâche… La 458 reste fantastique et le novice que j’étais y a pour sa part trouvé son compte. Depuis le siège passager, la F458 Spider déroule une prestation sans faille et se plie au moindre désir avec la même aisance. Capable de répondre aux sollicitations hystériques et d’entrer en éruption avec une violence qui force le respect, elle revient à un rythme de vecub avec une grâce infinie, et décolle impitoyablement les rétines alentours.
Face à un objet si absolument possédé par le démon du plaisir et du désir, la résistance est incongrue, les objections parasites, les considérations faites d’autre chose que de bave et d’onomatopées, nulles et non avenues. La première accélérations glace le cerveau et la tempérance, efface les contingences, façonne un tsunami biphasé d’adrénaline et de sérotonine et érotise l’environnement jusqu’à l’extrême… alors, et alors seulement on prend conscience, de cette vrille sonore où les arpèges d’un orchestre surhumain carambolent dans des orgues métalliques avec la vigueur de Hadrons dans un collisionneur de particules.
“Alors seulement on prend conscience, de cette vrille sonore où les arpèges d’un orchestre surhumain carambolent dans des orgues métalliques avec la vigueur de Hadrons dans un collisionneur de particules”
ENG. First contact with the Ferrari F458 Spider. Behind the wheel, a skilled driver with several thousand miles on the clock on the (regular?) 458 : IJ Saberston. The soundtrack is there, but there we notice a slight loss of a rigor and a diminished steering feedback … Still Fantastic though !
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