Francfort : Séries limitées si spéciales? Zagato V12, GranCabrio Fendi….

 

Wazzzupp???!!! Voici venir le Slk 55 Amg équipé du nouveau V8 mercedes dans une version athmo de 5,5l  appelé à remplacer celui de la SLS (avec l’adjonction de Turbos) dégageant 422 copieux chevaux. Conformément à son époque, il fait mieux et plus fort, tout en restant économe avec une consommation normalisée ramenée à 8,4 litres (grâce à une veille de 4 cylindres surnuméraires la plupart du temps).. C’est assez incroyable, puisque bien au delà de la performance de Porsche franchissant victorieusement par le bas le mur des 10 litres avec sa nouvelle Carrera S de 400ch.  On navigue dans une forêt d’annonces, il faudra voir ce qu’il restera de tout cela une fois parvenus dans les plaines de la réalité, Chapeau néanmoins !(et de mémoire le tarif ne s’envole pas avec 76000€ environ).

Allez, je ne vais pas résister à une petite lutinerie à destination de Maserati dont la GranCabrio est présentée dans une série spéciale Fendi. La couleur me rappelle les peintures iridescentes de Forza 3 choisies dans un grand moment de solitude.. je paraphrase Caradisiac (qui balancent pas mal eux aussi, avec un live mordant > News Maserati Caradisiac) et une neutralité suspecte dans la description de la teinte forcément unique de ce modèle forcément rare et fatalement cher : “Grigio Fiamma Fendi, un gris à la finition dorée et au reflets verdoyants”.. On note aussi que la styliste mise à contribution est Silvia Venturini Fendi (la petite fille du grand-père), en charge dudépartement accessoire de Fendi (sic). Karl, le directeur artistique (c’est moi ou j’ai la sensation que les Karl sont sureprésentés parmi les directeurs artistiques ???) n’a pas voulu en être ou bien ? Sérieusement ce n’est pas vraiment Maserati après qui j’en ai, mais plutôt vis à vis de ce procédé surexploité de la série spéciale, dans laquelle le fabriquant lui-même n’apporte rien de nouveau. A contrario, j’aimais bien la Balboni, parce qu’avec elle, Lamborghini révélait une partie de son histoire et en profitait pour réintroduire une pure propulsion , bref il y avait de la vibration, de la matière avec laquelle jouer. Quitte à essayer de nous vendre de la nouveauté, pourquoi ne pas prendre quelques risques, tenter des choses, expérimenter des finitions différentes, ou se laisser aller à ses envies. Maserati doit bien avoir des variations de la granturismo dans ses cartons, ou des options qu’il n’a pas retenues pour des quantités de raison, et incorporables dans une série limitée. Las, on s’en tient à ce que l’on qualifierait en politique de « mesurette ».

A contrario, l’Aston Martin Zagato V12 honore une tradition de collaboration avec un Designer radical et assume une progéniture qui revisite profondément le style de la maison, et à laquelle il offre l’onction de la compétition. Le prix qui n’aura pas à souffrir cinq siècles d’inflation pour paraître décent, finit de me convaincre qu’Aston a en l’espèce manifesté de la créativité et de la variété là même où parfois elle pêche par sa propension à l’autoréférence (voir ici). Compliments!

 

 


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