Démo Forza Motorsport 4 : premier rendez-vous.

Réalisme et naturel du pilotage, on progresse encore.

Comme vous le savez pour ceux qui connaissent déjà le site, je suis l’intégriste de l’équipe et j’ai en horreur toutes les aides à la conduite, aussi ai-je naturellement tout déconnecté d’office. Je procède à peu près de la même façon en vrai, hormis une cinquantaine de km pour situer à moindre coût le point de rupture. Revenons à nos moutons, à la manette, il faut conserver l’embrayage automatique histoire de pouvoir au moins passer les vitesses ; cela fait, c’est très accessible si l’on prend le temps d’accompagner la voiture.  Si on évite les gauche-droite incessants, la Pontiac reste sage. On verra plus tard, que sur une voiture au châssis bien suspendu ou dynamique, cette précaution est beaucoup plus importante. Pontiac marrante donc, mais je passe rapidement à la Ferrari 458 Italia (que je n’ai pas l’heur de connaître dans la réalité, à l’inverse de la Scuderia.). Tout de suite, ce qui frappe, choque même, c’est cette sauvagerie sonore, tonitruante qui s’arrache des entrailles de la voiture. Chapitre acoustique, Forza prend ses distances et déboule avec une partition quasi érotique qui rends impatient d’en entendre davantage, Lexus LFA  et Ferrari GTO en tête. Certaines choses apparaissent déjà qui méritent d’être relevées, et qui ne disparaitront pas d’ici au lancement. Très important je crois, le feeling du train qui m’a toujours posé un problème avec Forza III me semble avoir évolué dans le bon sens. Cela reste à confirmer volant en main quand j’aurais réinstallé le Fanatec, mais d’ores et déjà, le retour d’info est plus substantielle et la réactivité supérieure : pour faire clair et comme dans la réalité, on peut retrouver du grip à l’avant en léchant les freins par petites pressions successives. Second point, la phase de transition entre freinage dégressif et accélération progressive permet de vraiment sentir la voiture se placer,  avec la grosse glisse des 4 roues qui se prolonge ou le frein gardé trop longtemps qui finit par déclencher le décrochage de l’arrière. C’est très proche de ce que l’on peut ressentir sur circuit dans une grande courbe qui referme et alors que l’on est rentré un peu trop fort. Il faut creuser mais je trouve ça vraiment convainquant, même si pour moi GT5 n’est pas encore détrôné en terme de réalisme et de fidélité du modèle physique. Sur tous les autres plans et notamment celui du plaisir et des saveurs distillées, on avance à grands pas vers la déculottée. Je crois que j’ai une image qui colle bien / GT5 et FORZA4, ça rappelle un peu le sentiment d’impatience que l’on pouvez ressentir, lorsque enfant, on voyait nos pères piloter une voiture, un jet Ski, conduire un bateau, que l’on aurait aimé essayé soi même en se disant qu’ils s’y prenaient mal et que l’on aurait fait des choses autrement intéressantes…  Dans le cas de Forza4, on voit, on sent que les manettes du jeu ont été confiées à quelqu’un comme nous, pour qui chaque chose obtenue ouvre de nouvelles possibilités, et qui a phantasmé son jeu autant qu’il l’a conçu. Conclusion : jetez vous sur la démo pour ceux qui le peuvent, et rendez vous le 14 Octobre.


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